Sapin de Vancouver

Le Sapin de Vancouver est un arbre de la famille des Pinacées. Originaire d'Amérique du Nord, ce dernier a été introduit en Europe en 1831.



Catégories :

Pinaceae - Essence forestière - Sylviculture - Flore endémique d'Amérique du Nord - Flore (nom vernaculaire) - Arbre des États-Unis - Arbre du Canada - Arbre de climat tempéré océanique - Arbre de climat continental humide


Le Sapin de Vancouver (Abies grandis) est un arbre de la famille des Pinacées. Originaire d'Amérique du Nord (Oregon, Washington et Colombie Britannique), ce dernier a été introduit en Europe en 1831[1].

Ses feuilles ont une bonne odeur de mandarine quand on les froisse ce qui vaut à cette espèce le surnom de "sapin mandarine".

Le sapin peut atteindre une taille de 60 mètres de haut pour un diamètre de tronc de 2 mètres[1]. Ce dernier pousse particulièrement rapidement, à 20 ans il atteint 8 mètres ainsi qu'à 100 ans 45 mètres[1] ou alors plus. Il a besoin de plus de lumières que l'Épicéa commun et s'accommode mieux que le sapin d'Europe au climat sec.

Ses rameaux parfumés sont particulièrement décoratifs et on le coupe fréquemment pour les fêtes de Noël[1].

Le sapin de Vancouver possède des aiguilles rondes disposées sur un même plan horizontal de part et d'autre du rameau[1]. Les cônes mesurent de 7 à 10 cm de long sur 3 à 4 cm de large[1]. Les graines ailées mesurent de 7 à 8 mm[1]. La croissance est particulièrement forte, mais le bois obtenu est tendre et présente une faible résistance mécanique.

Caractéristiques

Introduit en Europe en climat atlantique mais également dans de nombreuses régions plus continentales par exemple dans l'Est de la France ou encore dans les Cévennes gardoises comme à l'arboretum de la Foux, dans le massif de l'aigoual où deux spécimens âgés d'uniquement légèrement plus de cent ans atteignent la hauteur remarquable de 59 m, ce qui en fait les arbres les plus hauts de France. Il subit depuis quelques années des dépérissements importants (Champagne-Ardenne, Lorraine, Bourgogne... ) en particulier observés depuis la canicule de 2003 et les épisodes de sècheresse qui ont suivis.

Il subit aussi les attaques du Fomes (Heterobasidion annosum) qui entraîne de habituelles mortalités[2].

Liens externes

Notes et références

  1. (fr) Arbres - Jaromir Pokorny - p. 30 - (ISBN 2-7000-1818-4) - Éditions Gründ - 1987
  2. (fr) Baseflor. Index botanique, écologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004 Consulté le 30 novembre 2007

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