Bûcheron
Un bûcheron est un professionnel de l'abattage des arbres. Les agriculteurs exercent aussi fréquemment ce type d'activité pour tirer¨des forêts qu'ils gèrent un revenu et se chauffer.
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Définitions :
- Personne qui coupe du bois dans une forêt (source : fr.wiktionary)
Bûcheron | |
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Appellation (s) | Bûcheron |
Secteur (s) d'activité | Bois - Nature |
Compétences requises | Habileté manuelle endurance |
Niveau de formation | Formation professionnelle initiale |
Professions voisines | menuisier - sylviculteur - garde-chasse |

Un bûcheron (ou bucheron en nouvelle orthographe) est un professionnel de l'abattage (coupe) des arbres. Les agriculteurs exercent aussi fréquemment ce type d'activité pour tirer¨des forêts qu'ils gèrent un revenu et se chauffer. Il fait partie des métiers statistiquement les plus risqué quant aux accidents corporels.
Histoire
Au début du XXe siècle, les régions québécoises du lac Saint-Jean et de l'Abitibi-Témiscamingue étaient peuplées par la plupart de colons qui pratiquaient le métier de bûcheron, à un tel point que ceux-ci étaient surnommés les «peuples de bûcherons».
Matériel et outillage
Le matériel de base était, à l'époque, la hache et la scie. Actuellement, dans la majorité des cas, il est beaucoup remplacé par la tronçonneuse et/ou l'abatteuse. De même, depuis la fin de la Première Guerre mondiale, les engins à moteurs (tracteurs et camions à chenilles, puis débardeurs et autres engins adaptés aux terrains complexes) ont pris la place des chariots et des chevaux pour le débardage.
Occasionnellemen, le bûcheron peut aussi être un élageur ou élagueur doux (alors susceptible d'utiliser de petites scies à main, ou alors le sécateur).
Tâches
- Couper les arbres, les ébrancher, les énœuter, les rainer (pour le bois de mine) pour produire des grumes, les branches sont débitées en bois de chauffage (bûches d'un mètre le plus fréquemment), ou d'industrie (minimum 1 m et + pour le merrain, puis après selon le sciage ou le déroulage la longueur est variable).
- Empiler ces bûches en piles régulières.
- Brûler les rémanents (lorsque cela est permis) ou en faire des fagots. Il est fréquemment recommandé de conserver un certain pourcentage de bois mort au sol, pour contribuer à la conservation d'un humus de qualité.
Pour des raisons écologiques ou de coût, le débardage peut être exceptionnellement fait à cheval ou par câble.
Jargon de la profession
Baraquer consiste à construire une baraque de bois localisée près des coupes.
Encrouer se dit d'un arbre qui en tombant s'embarrasse (se prend) dans les branches d'un autre.
L'entaille d'abattage ou (entaille directionnelle) autorise l'arbre de basculer et de donner la direction de chute. Elle doit faire à peu près entre 1/3 et 1/5 du diamètre de l'arbre. Son ouverture est comprise entre 30 et 45°maxi. Les deux tait doivent être bien jointifs et le fond de l'entaille perpandiculaire à la direction de chute.
Une grume est un tronc arbre ébranché mais non écorcé et transporté tel quel.
Le houppier est la cime de l'arbre.
Un pesso ou une pesse est un épicéa (commun) pour le bûcheron Savoyard ou Haut - Savoyard.
Le plafond est le trait oblique de l'entaille d'abattage.
Le plancher est le trait horizontale de l'entaille d'abattage.
Une vargne sert à désigner le sapin (pectiné) en Savoie, Haute - Savoie.
Le coin sert à désigner une pièce triangulaire de métal, à mettre dans une fente, afin d'y taper dessus et de fendre le bois.
Santé et travail
Le métier de bûcheron fait partie des plus risqué, surtout en montagne, et ceci dès la période de formation. Ainsi, en 2003 en Suisse, 50 % des apprentis forestier bûcheron avaient déclaré un accident du travail[1], ce qui a incité la Commission fédérale suisse pour la formation professionnelle (CFFP) et la Suva à initier un programme conjoint d'amélioration de la sécurité durant la formation, associant 281 formateurs, après une enquête identifiant les dangers et le comportement au travail et face aux dangers et risques, les contextes, les savoir et savoir-faire techniques des apprentis, les obligations du métier, mais aussi le degré de conscience du risque.
Ce métier se pratique dans la nature (et plus rarement en ville ou au bord de routes et canaux, où les élagueurs doux sont fréquemment nommés), mais quelquefois dans de complexes conditions (froid, humidité, sols glissants).
Le bûcheron est aussi exposé à la fumée riche en suies et en huile des tronçonneuses, et quelquefois à la fumée des feux. Il est recommandé de ne pas être allergique aux pollens, aux piqûres d'insectes, aux fumées ainsi qu'à la poussière de bois.
Salaire
Le bûcheron est soit salarié, soit entrepreneur indépendant payé à la tâche. Sa rémunération est particulièrement variable car elle est issue directement de la qualité et de la quantité du travail effectué, du type de coupe, de la qualité des bois.
Les bûcherons salariés ont un revenu peu motivant. Les entrepreneurs indépendants s'en sortent mieux, mais fournissent une somme de travail plus importante.
Bibliographie
Notes et références
- ↑ Protection de la santé et sécurité au travail dans les entreprises forestières formatrices. Un progrès est urgente. Wettmann O., Hartmann H., Moser U. (2007), in La Forêt 60 (10) : Pages 12 à 14.
Voir aussi
- Arbre, Forêt, Sylviculteur, Régime de taillis
- éclaircissage, émondage, élagage
- Médecine du travail, Gestion du risque
- écocertification, écosociocertification
Liens externes
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