Ébéniste

L'ébéniste produit des meubles et panneaux, en bois, composés d'un bâti en menuiserie sur lequel sont appliquées des feuilles de bois précieux nommées placages ou de toute autre matière qui dissimulent entièrement ou partiellement le bâti.



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Définitions :

  • (ébénisterie) - d'ébène XVII° s. - : artisan menuisier spécialisé dans la fabrication des meubles d'ébène et autres bois... (source : site-en-bois)
  • ébéniste n. masc. Artisan, ouvrier qui produit ou répare des meubles en bois précieux et , par ext., toutes sortes de meubles. (source : pagespro-orange)
  • Travailleur manuel qui produit des meubles seulement. Il fait appel à des techniques de menuiserie, de marqueterie, de tabletterie... (source : nirgos)
Fontainebleau

L'ébéniste produit des meubles et panneaux, en bois, composés d'un bâti en menuiserie sur lequel sont appliquées des feuilles de bois précieux nommées placages ou de toute autre matière qui dissimulent entièrement ou partiellement le bâti.

Il peut produire à l'unité ou en petit nombre. L'ébéniste est avant tout un artisan.

Le mot ébénisterie apparaît dans le dictionnaire de l'Académie en 1732 pour la première fois ; pour le différencier du terme menuiserie, car les artisans ébénistes, en plus des techniques de la menuiserie font appel à la marqueterie au placage ainsi qu'à la tabletterie. Il est tiré du mot ébène, racine certainement nubienne (Égypte) ayant fait le tour de la Méditerranée par la Grèce puis Rome, et désignant le bois de l'ébénier, de couleur noire. C'est le travail de cette essence précieuse qui a donné le nom au métier chargé d'ouvrage «à caractère plus décoratif qu'utilitaire».

Les meubles d'ébénistes peuvent être de style ancien ou de création contemporaine.

Le maître d'œuvre assure les différentes étapes de fabrication : choix du modèle et du bois, sciage et corroyage, réalisation des assemblages, du décor et du montage.

Les commodes, encoignures, secrétaires, cabinets, bureaux et autres meubles recouverts d'écailles, de bois de placage, de marqueterie, de laque, de vernis, de porcelaine sont des meubles d'ébénisterie.

La finition du meuble est quelquefois confiée à un artisan spécialisé : marqueteur, monteur en bronzes, sculpteur sur bois, doreur, vernisseur.

  • Les plus anciennes techniques relevant de l'ébénisterie ne remontent pas plus loin que le Moyen Âge, même si on ne lui donnait pas encore ce nom, avec la naissance du point de Hongrie (parquetage en damier appliqué aux grandes surfaces sur certains meubles précieux).
  • au XVIe siècle en Italie apparaît une nouvelle catégorie d'artisans qui travaillent les essences rares et surtout l'ébène. Ils créent de nouveaux procédés nommés l'intarsio et l'impasto. Avant cela, l'ébène n'était utilisée que pour de petits objets (échiquiers, coffrets…).
  • en France, c'est au milieu du XVIIe siècle que la vieille corporation des menuisiers accueille cette nouvelle catégorie d'artisans et crée la Jurande des Maîtres Ébénistes.
  • désormais, et jusqu'à la suppression des corporations en 1791, une distinction particulièrement nette s'établit entre ces deux métiers qu'il ne faut pas confondre.
  • les ébénistes sont représentés au Concours des Meilleurs Ouvriers de France (ayant lieu l'ensemble des trois ans) depuis le début du XXe siècle. Parmi les artisans les plus célèbres ayant obtenu cette reconnaissance officielle de l'Etat, on compte surtout Quentin Bergot pour ses multiples réalisations domestiques.

Différence entre menuiserie et ébénisterie

La réelle différence est avant tout historique.

Le menuisier est celui qui travaille le bois «menu» (petit) par contraste avec le charpentier puis, grâce à l'évolution des moyens de navigation et de cartographie au XVIe siècle, les explorateurs des nouveaux mondes (Madagascar, de l'Ile Maurice) découvrent des essences nouvelles tel que l'ébène. Une histoire veut que des bateaux aient été réparés avec du bois exotique et que ensuite le roi découvrant Ces nouvelles essences voulu en faire du mobilier, ainsi pour économiser le bois en quantité réduite et long à acheminer on utilisa les procédés du placage. Les contraintes apportées par ces nouveaux matériaux plus rares génèrent une méticulosité plus accrue (il ne faut pas gâcher ces essences rares). Les matériaux étant plus chers et rares ils étaient réservés aux nobles ainsi qu'aux gens riches, et le travail demandé était fréquemment d'une grande finesse [1]. L'ébénisterie est fréquemment associé au travail du placage même si celle-ci travaille aussi énormément le massif.

L'art de la menuiserie est plus convivial et plus accessible, l'ébénisterie est plus raffinée. Cependant ces métiers ne sont pas scindés par une limite exacte, il y a un point central où se confondent ces deux arts où il est complexe de qualifier un travail de l'un ou de l'autre.

Actuellement, cette différence est toujours floue et on parle, par habitude et par facilité, de menuisier quand la production concerne plus le bâtiment (fenêtres, portes, placards, parquets... ) et d'ébéniste quand elle concerne le mobilier.

C'est une branche spécifique de l'ébénisterie qui consiste à restaurer des meubles anciens. Elle requiert à la fois une bonne maîtrise de la fabrication des meubles, mais également une bonne connaissance des styles et l'utilisation de techniques propres à la restauration.

Elle doit être réservée à des ébénistes constitués à cette pratique (certaines restaurations réclament une formation spécifique parallèlement à la formation classique d'ébéniste) car on a vu trop fréquemment des meubles massacrés par l'ignorance, ou pire, la cupidité de certains professionnels du meuble. Pour éviter cela une charte du restaurateur a été instaurée, qui préconise entre autres l'utilisation de techniques et produits anciens (utilisés à l'époque de la fabrication du meuble), et de faire en sorte que chaque restauration soit réversible.


La restauration ne doit pas être confondue avec la conservation qui a pour but de maintenir le meuble en état, de faire en sorte qu'il fonctionne, sans camoufler les ajouts et en retirant le minimum de matière. Elle est utilisée surtout par les musées et doit permettre une étude historique et archéologique ultérieure du meuble. C'est pour cela que seul le "minimum vital" doit être fait sur les meubles conservés pour ne pas masquer les traces du temps.

  1. Un exemple d'ébénisterie en ébène massif : Musée du Louvre


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